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Stress et aphonie – Aphonie et stress ?
Une certaine période de ma vie a été source d’angoisses vocales. Ma voix de jeune femme ne
répondait plus suite à un malencontreux coup de froid. Cela me prenait au dépourvu alors que, récemment lauréate d’un concours international, je préparais le niveau supérieur dont on m’offrait l’inscription. À un autre moment, je suis à Lausanne pour un récital d’oratorios ; la répétition est formidable : rebelotte en parlant dans le froid il ne me reste au concert que les aigus et les graves… !
C’est chose fréquente chez les jeunes chanteurs que de voir apparaître et disparaitre une part ou totalité de nos capacités.

Cela se produit souvent à des périodes charnières de nos vies.
Pour ma part cela a déterminé un chemin me ramenant sur les bancs de l’étude pendant près
de 40 ans. J’ai débuté par ce qui me semblait logique : les études d’orthophonie à l’école de
médecine de la Salpêtrière de Paris. J’y ai appris plein de choses mais pas à résoudre mes
problèmes de voix. Puis je me suis déroutée vers le Qi Gong qui m’a montré la voie
obligatoire de compréhension holistique du corps qu’est l’étude de la médecine chinoise
traditionnelle.
C’est en comprenant, testant, enseignant et pratiquant la voix que j’ai revu « ma copie »
totalement. Balayées beaucoup des croyances inculquées tout au long de mon parcours de
chanteuse et d’orthophoniste ! J’ai pu réparer mon instrument progressivement et aider à la
réparation des nombreuses personnes venues me voir. Aujourd’hui je n’en partagerai que l’aspect perte de la voix.
La perte de la voix ou aphonie peut provenir de diverses raisons : microbiennes, nerveuses,
psychologiques etc… Mais beaucoup plus souvent la cause est due à divers types de
malmenages dont la voix se fait le « porte-parole » en nous fermant l’accès par son mutisme
dysphonique à un « nous-même » libératoire.
A l’époque de mes déboires je ne savais vers quel saint me vouer. Comprendre le désarroi de
mes clients ou étudiants fait partie d’un quotidien qui heureusement aujourd’hui me permet de leur apporter des solutions pérennes.
Si vous vous trouvez dans cette situation, ne perdez pas espoir – Allez en tout premier lieu
chez votre ORL afin de procéder à un état des lieux. C’est toujours utile afin de ne pas vous
imaginer le pire après avoir compulsé tout ce que vous trouvez sur internet et vous croire
affublée de tout ce qui existe en matière de pathologie vocale.
Votre Orl pourra aussi, suite à un travail différent, vous remonter le moral avec des faits
objectivés par l’examen le jour où votre appareil vocal montre un terrain qui a été assaini par
une nouvelle façon de concevoir et utiliser votre voix.
Puis il faut trouver un prof ou un coach formé par Voice Global Coaching qui suite à un bilan
pourra vous dire ce qui vous a mené à cet état vocal qui même malade ne doit pas donner
d’aphonie… à de rares exceptions près. Il vous expliquera comment vous en sortir et surtout
comment éviter que cela se reproduise.

Parfois le cas est complexe. Le support de l’acupuncture par exemple peut faire des
« miracles » en accélérant la guérison par un rééquilibrage énergétique général et local. Cet
apport et la remise en état que dans notre jargon nous appelons les strates de fonctionnements, fera qu’en apprenant votre corps, les ressentis justes, les blocages qui peuvent se présenter etc… vous serez le vrai maître à bord pour toujours !
Cela a été le cas d’une de mes récentes clientes qui ne trouvait de réelle solution nulle part et
en restait emmurée dans un souffle sans vibration aucune. Le travail technique amenait un
progrès certes mais les séances conjointes de MTC ont permis d’accélérer le processus de
remise en état de ce professeur. De plus sa passion était de chanter... Après une année de
travail sur le sens énergétique « haut – bas », sur la réorganisation respiratoire et phonétique
entres -autres…Elle a pu non seulement reprendre le chant dans les « caf’conc »   mais
assurer ses cours avec de moins en moins de fatigue et plus aucun épisode d’aphonie. Ce qui
n’est jamais gagné dans ce type de métier.
Perdre sa voix est la calamité la plus absolue pour le phonateur de métier mais aussi pour la
personne lambda. Plus d’une centaine de cas ont retrouvé et continuent à utiliser sainement
leur voix sans cette épée de Damoclès les menaçant sans cesse. C’est réversible sachez-le !